mercredi 3 février 2016

030216


sans savoir qu'il existait ainsi
une tendresse portant nom de toi
une éloquence ayant forme de ton corps
une voie tracée sur la terre qui demeure à jamais amoureuse
je vivais –
depuis moi glisse un pan qui demeure obscur & rempli de mystère
insaisissable déposant sous les paupières un fond léger de givre
soit – que tout cela s'obstine & vive – il est autant de mots que d'ombres –
que tout rie & que tout s'efface – qu'ailleurs sous d'autres chairs d'autres souffles
meurent ou renaissent –
ici s'inaugure le temps des clairières
à tes côtés pour moi murmurante du monde & pour le chant qui entre nos lèvres
décida d'habiter 

2 commentaires:

  1. Salut Jos,
    merci pour tes écrits qui me touchent encore, magie noire?
    Allez un peu de zic pour regarder le ciel sans ce méfié de l’état de la terre:)
    https://www.youtube.com/watch?v=187YyMvy8bk
    A bientôt et prends soin de toi de Cres.

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  2. Magie blanche, j'espère :) Merci pour la zic et à bientôt :)

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