qui
m'a arrachée à la beauté du monde
personne
sinon
la beauté elle-même cruelle splendide
le
chant profond des espaces insaisissables
grands
architectes du vide.
sur
chaque terre perdue il y a la perte encore plus profonde
&
la guerre dedans – mais les temps ont passé &
les
derniers morts s'étendent tranquilles sous la pierre.
plus
rien à craindre mis à part le ressac des ombres fracassées.
va
au risque de la paix vers les îles tendres
où
les navires s'échouent -proue amoureuse-
confiant
un baiser septentrional aux lèvres douces de l'inconnue.
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