je
suis dans le réel à côté du réel
&
tout en moi infuse de fuite.
contre
& amour
mon
corps se dérobe
&
se dresse dans la plaine où
les
bêtes parlent
de
leurs paroles bâtissent des illusions de palais.
moi
je crie sans que personne ne bronche.
il
suffit pourtant de tendre l'oreille longue douce
des
premières époques. il suffit pourtant sans cligner
de
regarder les plaies & d'observer sans les bousculer
les
déraisons humaines pour le ravir ce cri &
entendre
en lui le fleurissement de chaque monde terminal
oui, ravir
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce mot. Belle journée Jean-Jacques.
RépondreSupprimeroui, du rapt au ravissement. Belle journée à toi
SupprimerUne vaste plaine de plaies, un champ où les clameurs se font sourdes...petit à petit le cri fait son nid... très beau texte...
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