les
temps sont durs
les
images crient fort & l’herbe se glace
deux
blocs s’aiment désormais d’un faux amour
nous
– buvons plus encore plus dans la nuit des surfaces
l’eau
noire du Léthé.
la
main d’ici ne connaît plus la main d’ailleurs
sinon
en la serrant jusqu’à l’os &
en
l’embrassant d’un gloria de poussière.
demain
est toujours là mais de nous il ne sait rien.
il
a pour seul oracle une pythie désœuvrée pendue
derrière
le verre des nouveaux cieux.
alors
monamour on s’accroche aux détails :
ta
chaleur ton sourire le poème des pins dans le vent d’hier
qui
inclinait le froid & que nous –
pieds
dans la terre des massacres –
chairs
mêlées de doutes & de douleurs –
de
vie
nous
reprenons.
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