certains
sont faits pour crier
leurs
os sont cris
leurs
muscles sont cris
têtes
aussi & ils ne peuvent marcher
silencieusement
dans
le cocon des mondes ou dans leur fureur
leurs
gorges éclatent
ils
chuchotent : le cri crève plus loin
la
surface tendue des joliesses
ils
chuchotent : les autres tremblent
désaxés
le cri tenu les transperce
ils
chuchotent : la bête parle & l’horizon s’inverse
terre
en bas ciel en haut tout se suspend
enfin
ils crient comme ils inspirent comme ils expirent
comme
ils aiment
l’artère
gonflée de leur cou est un fleuve
en
cru qui charrie des nuées de corps
chercheurs
d’océan
est-ce
que quelque chose me déborde ?
c’est
la forme du cri
&
me prends & projette l’imparfait dans le cercle des forces –
c’est
le fond du cri
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe ne peux que penser à Munch en lisant ce poème.
RépondreSupprimerGrosse pensée pour vous aujourd'hui j'écoute William Sheller redécouvert sur un de vos blogs. Merci
Revenez vite
Salut Jos,
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=VfdXBtE6btw
Bref, j’espère que sa va bien a bientôt hein :)
J'aime beaucoup.
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