sur la
ligne une lumière lourde
les pas
sont lourds
le
corps est lourd
entre
les êtres l'espace s'étrangle – colonne de plomb où des errants
creusés tentent encore un envol – là naissent les ombres dans les
ombres les ombres des ombres –
eux
avancent & fendent ce qui ne se comprend pas
ils
dérivent démâtent déroutent ils flairent le présent torve des
confins
puis
élargissent leur front
dilatent
leurs narines
ouvrent
leurs lèvres d'or pour acculer le dernier baiser
aux
éternités du chant
ils
font de l'extrême tourment le cœur d'un bouquet virginal
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