tu
glisses parfois de la lisière vers le bosquet de ronces
où
lourdes d'épines & de poix les ombres paissent
j'ai
perdu l'habitude des joies
oublié
l'infini des étés qui se disperse dans la bouche
&
les nuances légères – effrayées – ont trouvé refuge sous
l'aile bienveillante de l'oiseau
mais
toi gardien du chant tu te présentes face à mes portes
sourire ronces épines ombres embrasement des paradoxes
en face
d'elles & que puis-je faire
toi le
redouté toi le désiré toi qui t'affaissant repêches inséparables
chaque lumière ?
que
puis-je faire si mes profils déclinent
si le
volume de mes vies n'est désormais qu'une matière tendue vers
la
rumeur amoureuse des mondes
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