les
gros moments de révolte
on
s'en moque – toujours le pépère de quelqu'un
le
toutou qui grogne ses dents à la niche
la
poésie quelquefois c'est beau comme
une
flambée du ciel exactement comme
le
moment d'extase entre deux lames de lumière
&
parfois lourd comme une fausse nuit
étoile
beurrée aux trous inalchimiques
rien
à battre pas d'accrocs tout à glisser
ne
léchant plus les mots laissant
libres
les bêtes louvoyant de terre incertaine
en
incertaine terre – il n'y a que l'amour
professe-t-elle
très loin des toges doctorales –
profère-t-elle
juste devant où courent les syllabes
la
magie l'aimé & les bêtes plus tôt relâchées
en
pays non conquis pays inconquérable où le peuple
rêvé
s'aligne sous aleph pour sucer le lait des mystères
où
ma foi rien - rien d'autre qu'un cri
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire