l’aventure,
on l’a laissée dans le
sac
des os des peaux des
viscères étroites
le refuge est toujours trop
loin
le chemin se resserre autour
d’un point
dans la poitrine. on respire
encore
mais on ne parle plus. tout
s’emmêle.
c’est ainsi que je vis :
emmêlée avec
un besoin immense de monde &
dans le monde, l’autre &
dans l’autre,
toi avec un immense besoin
de toi que
la douleur parfois assourdi.
nous, corps & rien
d’autre.
nous, assoiffés de corps,
affamés
de corps, nous remplis
d’obstacles
célestes, mais au fond mais
autour
mais dedans, rien d’autre
que :
corps&corps encore
imparfaits & rigides
imparfaits & fuyants
endormis de morale
endormis de mères & de
pères
endormis & peuplés de
petits bêtes
qui rongent les barreaux.
le sang fait l’aventure.
il n’y a pas de
refuge.
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