nos
familles sont mortes
&
nous vivons-nous encore
dans
le carré des herbes
folles.
sous le ciel éternel des
fils
glacés s'assoupissent en eau
dans
la nuit s'affroidissent
à
l'infidélité des aubes s'embrasent &
fleurissent
de lait
au
cœur d'autres pétales.
ce
n'est pas la guerre.
quelquefois
nos langues
rencontrent
la même étoile.
mais
nous jetons-nous
les
bâtons loin des courses assises
&
nous voguons-nous ailleurs
décrochés
étourdis de vertiges
titubants
au milieu de marais
qui
croupissent dans l'attente du cri.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire