je
n'ai pas les mots.
les
clés tombent au fond de ma poche & s'y enfouissent
–
petites bêtes vives –
dont
les yeux sèment à l'instar des nuits
en
leurs pupilles de sombres arches.
à
la source des déluges mes lèvres recueillent l'eau
première.
ma voix s'éteint : trop froid – dit la terre
trop
chaud – dit le ciel.
au
fond de ma poche s'accumulent des cris purs.
ils
éteignent l'artifice des syntaxes
&
prolongent les vies en dénouant
la
boucle serrée du serpent.
oui
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