le jour contient la nuit &
la nuit contient le jour
nous le savions. le
savions-nous avec un présent plus puissant que ses suites ?
& croire a un coût.
tu ne me lis plus. me lis-tu
encore ?
sur la grève une peau se
jette & se rejette au rythme des marées.
on vieillit. on perd la
mémoire avec la clé qui n’ouvre aucun paradoxe.
finalement on perd le corps
des passions. le perd-on ce corps ? connaît-il un temps dans
lequel se perdre ?
l’abandon creuse au cœur
des cœurs son assise bourgeoise
le combat se meurt.
là où je choisis de mon
rendre le choix n’existe pas : poursuivre par les mots malgré
la poitrine écrasée du monde. de loin convoyer les étoiles.
t’écouter dire en espérant qu’aucun masque ne se froisse sur
tes lèvres. t’aimer bien sûr en laissant filer un baiser d’écume
dans le grand livre des saisons.
Je vous lis moi encore et encore souvent en silence. Rho la dernière phrase, une merveille !
RépondreSupprimermerci ! et impressionnée par la pépite Nohad Salameh
RépondreSupprimer:)
:D
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