l’étendue
s’étire
jusqu’aux
flancs des terriens.
l’horizon
est piégé ici dans les parcs
à huîtres
&
les coquilles blessent
nos pieds.
on
croit le nord au sud & l’Amérique :
c’est
un-deux-trois soleil sans Eurydice ni
Orphée.
on
doit rester groupés on doit parler sur le même fil
&
vivre dans les mêmes ardeurs.
au
fond sans être toi je te comprends :
laisser
là tout & chanter pour les transparences
blottir
son temps dans les nuées.
l’univers
sécrète ses fous comme la
nacre ses perles fines.
elles
sont parfois vêtues trop court
&
ne savent pas d’avance leur chemin.
la
marée rejette
leurs
bouches blanches -
il
suffit de tomber
d’accorder
contre elles son
oreille
pour
connaître la voix
des
libres fantômes
de mer.
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