le
matin où la mer se retire
–
grandes marées – jamais vu autant de terres couvertes / jamais vu
autant de terres vides /
jamais
vu autant de regards affraîchis
en ces
lieux mouvants drapés de strates irréelles de vastes oiseaux
apparaissent becs fantômes pattes spectres ligne étirée vers
la
double attitude de l'immobile & du flottant
&
dedans innombrables furtifs des corps non formés des corps de
défense ou de fatigue
des
corps bâtissant un seul rivage
monamour
sanctifié
par nos lèvres
jamais
sur terre autant de choses vives ni de désir sous chaque roc
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