fuite
sous les ciels vains des ciels parfaits
l'automne
est gris comme tous les automnes
&
l'habitude forge une sorte d'amour
l'air
se brise . on ne respire plus .
on ne
sent plus que l'on respire
à tes
côtés – pareil
les
premières gelées sont là
les
prunelles nous attendent
on les
abandonne aux mésanges & aux chardonnerets
on
laisse aux autres les passions
s'y
perdre – on ne veut plus –
malgré
soi
des
scories grincent dans la bouche
&
nourrissent encore quelque espoir
dévoué
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