c'est
l'automne & tout tombe –
marrons
clartés pensées nuages
le
temps déroule son zèle paradoxal :
ses
parfums mélangés de mort & de chèvrefeuille – il fait chaud
pour octobre – la nature déploie
ses
armes d'arrière-garde & tout se joue d'odeurs.
elles
frappent la première ligne des têtes courent jusqu'aux fluides
épais des sens
un
regain de printemps s'abîme à la lisière des corbeaux &
des
hommes au fond se déploient sans cesse en vagues noires&blanches.
on
aimerait les croire quand leur rumeur se porte jusqu'à nos pieds .
elle dit :
me
voilà mais aussitôt – ressac – chevilles happées par
d'invisibles vrilles
ils
disparaissent blancs&noirs dans l'écume.
filles&femmes
d'automne se demandent si
pour
eux très loin les mêmes mouvements d'espoir & d'absence
composent
l'horizon & si cet horizon est empli de leurs corps
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