les
morts on les habille tout raides
on les
vêt vont pas nus sous la terre
celui-là
lèvres collées crâne emballé
pour
qu'on ne voit pas l'horrible
trou
dedans pas bon pour les debout
quand
ça fermente & ça suinte
de
reluquer les autres vies la
vie des
autres alors on bande
on
rhabille on boise on terre &
on
maçonne si on peut on fleurit
on
pleure l'ancien corps cohérent
quand
le monde était nous
le beau
temps où la main nue
cueillait
à l'air les marguerites
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