sous la
masse légère des chairs on devine
des
caillots d'ombre
des
falaises de sable
bon –
des
labyrinthes complexes où le cœur se confond
avec la
face rongée des pierres & des issues de nombreuses
issues
de soleil ou de nuit que l'autre cœur étrange contient
bon –
―
aveugle tu es aveugle brament-ils
― je
suis aveugle . dans
mes globes évoluent
des
lumières
peu
communes . aveugle
dessillée . les
êtres habitent derrière
mes
paupières de la façon
la plus lustrale . du
monde je vois
d'abord
l'étoile qui palpite dans ta bouche ensuite
je vois
le
monde . des aubes je vois le signe rouge, brûlant . il consume
le
brame des voyants &
du désastre qui peaufine sa certitude
derrière
chacune de leurs
portes .
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