dans
l'immobile
le
mensonge
dans
l'immobile
tous
les mensonges
en lui
on contemple les feuillets amorphes
des
vies par exemple
chaque
cheveu du jeune garçon – les compter – chaque cheveu est mort
dessous
chaque garçon est mort l'éternité se grippe dans la coiffure nette
presque
impeccable dans la rue nette non la rue n'est jamais
aussi
nette qu'elle le montre bref l'éternité s'éternise
&
l'immobile ne connaît jamais de fin
alement
le garçon a bougé l'image s'est désobstruée
quand
son indifférence a rencontré le regard – là de creuse inerte
elle
s'est mise à marcher vers ce qu'on suppose être
je le
garçon a souri une mèche scintillant sur son front
&
je l'ai embrassé la rue toujours si peu nette nous a tourné
le dos
a retrouvé son cadre immobile post-humain
bitume
triste à son tour il me sourit dans mes cheveux
le vent
du monde & le fracas d'une lumière étrange
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