ces
temps pour l'amour & la mort
si
facilement mêlés de langue
ces
temps sont lourds
nos
corps sont lourds & ne lisent plus que
des
signes gouttant des encres nauséabondes .
l'autre
fois touchant à nouveau terre
je ne
reconnus rien : ni les méchantes eaux sur lesquelles
nous
naviguions aveugles ni les bois dont on m'avait dit
qu'ils
n'étaient peuplés que de loups ni même
les
vieux amants qui – je suppose –
s'en
étaient retournés piocher dedans leur tombe.
là :
les
amours, faits de pierres & de fleurs, ta bouche
mouillée
de matins insatiables
la
mort, des vagues infinies caressant nos peaux
sans
les effrayer. tout restait à bâtir.
il n 'y
avait plus de ruines. nos corps & nos verbes
brillaient.
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