autour
de nous des ombres flottent parfois encore
toujours
sans doute des ombres organiques
qui
retournent leurs soies cuisantes contre
l'instant
comblé de nous – les corps n'expliquent
pas
vivants les corps s'effondrent dans leur fosse de silence
puis
parce qu'ils viennent de si loin & que les étoiles
quelque
part sont toujours victorieuses les corps
frémissent
l'un frémit pour l'autre
l'autre
frémit pour l'un & les ombres s'ajournent
chagrinées
par tant de fleurissements & tant de parfums
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