trop
étroits les mots
une
place se dessine qui accueille
l'hirondelle
& puis l'autre enfin tout le printemps
sur
le fil – il pleut encore au loin – je sais
les
nuages font la bête & le vent balance
au
sommet de ses bois une esquisse de mort
trop
étroits toujours mais dans leur consistance
un
monde à faire & à défaire
à marquer d'une pierre blanche
mot
& monde à refaire
poète
de moins en moins dans le réseau des veines
de
plus en plus ailleurs ajouté de là
la traversée est belle
monamour
est proche de la place qui
dessine
un profil de guet monamour la bâtit les déluges peuvent choir
maintenant
sous les semelles s'érigent des ouvrages humains
il
pleut – vrai – mais bouche ouverte on saisit
les
vieilles impostures qu'on suce & qu'on recrache comme des noyaux
voleuse!orly
RépondreSupprimer? Comment ça, voleuse ?
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