le
printemps est là cummings le trompette
la
bouche traîne sonde jusqu'au moindre renflement
de
manière pressante il s'agirait d'écrire un soupir érotique
qui
gonfle à l'instant des civilisations exsangues
ou
de pointer du doigt l'exploration de la rosée épaisse
&
place
au volume
typographique qui prononce
l'écrit
le
lien la rencontre dans la même aspiration
affine
le baiser
très
comprenante du moi insignifiant & bavard
à
l'image de ces euphorbes qui bataillent dans le fossé
cherchent
à exhiber le plus tendre des verts
eh bien partante pour traverser la suite
aux
parfaites conditions imparfaites
partante
sur le socle faillant pour rugir soi&lemonde
Tout le monde aime beaucoup (moi aussi), alors pour embêter le monde je dirais que ma lecture a failli aux deux vers "de manière pressante....exsangues" PEUT-ÊTRE parce que le premier dessine un rythme 3 3 4 2 3 3, puis dans le 2ème, si l'on ne prononce pas (heureusement) le "e" de gonfle, 2 3 6 2, mais si on le prononce, 3 3 6 2, dans la continuité du 1er vers... avec malheureusement un accent sur un e normalement amuï (je crois me souvenir que c'est comme cela que l'on dit ?) Mais allez, c'est pour le plaisir de parler cadence, et de vous adresser, de Skhirat Maroc, mes respectueux et admiratifs hommages.
RépondreSupprimerYann