l'hirondelle
s'est posée :
le
monde s'ouvre. dans les replis de la colline
la
naissance d'une nouvelle fleur – des mots simples
pour
franchir le seuil – dans la pièce
des
mots complexes qui avec ardeur embrassent les mots simples
–
terres neuves – délinéation
de jeunes géants.
à
chaque pas l'enfance & le terme
le
verbe & son armée de démons qui plonge dans Léthé
sans
jamais se départir de ses vieilles absences.
pour
moi hors des chairs peu de passé
du
rêve sur la vague – des grandes idées de vent –
la
tendresse en forme de gouffre – le corps pétrifié – les sens en
guerre contre
le
reste des mondes.
lentement
les guerres se taisent – ose-t-on chanter cela ? –
ici
il suffit de hausser son regard
pour
être bouleversé de bleu.
dans
le désordre des étoiles & le calme ocre des terres
voilà
le monstre défait. le labyrinthe devient une ombre
sous
laquelle jouent les oiseaux ils s'y ébrouent plumes en bataille
au
sol un instant & quand la corne de cris opaques veut transpercer
les mémoires
ils
s'égaillent envol d'innocents bruissements lustraux des petites
formes.
rho que j'aime ces mots de nature hirondelle, fleur, étoiles, oiseaux, très lumineux ce poème, cela vous va comme un gant ;-)
RépondreSupprimerOui !
RépondreSupprimerMerci, Rien !
RépondreSupprimerMerci, Jean-Jacques !
:)