c'est
une arène brûlante avec en sa périphérie
un
jeune noyer qui jette son ombre froide. il porte peu de fruits.
dessous
on boit l'huile fraîchement pressée du siècle.
je
n'irai pas n'importe où je n'ôterai de ma peau aucun
drame
du monde je ne détruirai rien
les
cycles s'allongeront
il
y aura des tuyaux & des limbes
beaucoup
de sons que je ne comprendrai pas
dans
la terre des graines noires s'élaboreront en massacre
qui
feront des vivants le même peuple hagard & muet
&
qui signifieront aux bêtes le décret des soumissions
c'est
un chaos transpercé par la voix folle du passeur.
aux
amas des temps confus s'ajoute le cri clair du don.
il
arrive qu'il arrache au presque-à-jamais mort
une
poussière indocile.
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