vendredi 12 août 2016

120816


remises à jamais
les enfances
qui angélisent le monde –
dans toutes les filantes
je puise un vœu & ce matin
sentant dans ces parfums d'été
l'âme du miracle
je tombai sur ce qui sans être encore perdu
était déjà retrouvé – voilà criai-je
c'est la preuve ! qu'aussitôt j'oubliai
puisque ne croyant rien je croyais à tout
donc à l'oblitération des faits
aux innocences désarticulées qui poussent dru dans le fer des étoiles
& l'ai-je dit plus tôt ? aux miracles – bien sûr
à chaque lettre infuse du miracle 
 

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