écrire
une parole longue qui malgré tous mes efforts ne pourra te contenir.
des
parasites m'ont creusé les os. ma vision se dévide sans appeler de
clairvoyance
&
ma tête a poussé à côté du corps. un chemin : quand je vois
ta peau nue
il
m'apparaît intime parcouru d'un pas léger relevant presque du
printemps.
sur
lui je danse comme sur toi. la vie coule, évidente. quand ta peau
fraîchit
&
que ton regard tombe, la vie s'écarte. tout chemin se brouille. ma
vision
se
dévide. encore une fois les oracles meurent. Dodone,
tes
chênes sont muets & les plus bavards devant eux perdent
désormais la parole.
c'est
l'hiver que deux pauvres bras n'ont jamais pu relever de sa neige.
c'est
l'hiver & le temps travaille, appliqué, dans la solitude de sa
coque.
au
fond, complexe est bien le mot même si simple est le désir. simple
est
la
certitude de t'aimer. complexe la suite des mondes qui mène à tes
regards
quand
ils s'enferment dans leur immensité bleue.
!!! Oui !
RépondreSupprimerMagnifique, riche, philosophique et sensuel... con-plexus...
RépondreSupprimerMerci Yann.
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