extraite
involontaire du temps & de l'effroi
soulevée
par des armées diaphanes de nuages aux refrains de cendre
à
côté cela s'est passé sans que ma nuque ne sente
les
épines glaciales du vent
sans
que les petits cheveux plantés sous l'axe des pensées
ne
se saisissent d'un frisson
le
souffle bâille – je n'ose plus suivre le frère
j'ose
à peine croire son nom & qu'il existe quelque part
monfrèrelesfrères
hommes&femmes autres&eux
notre
corps qui est au ciel
stratifie-toi
d'instants prophètes
&
de beautés qu'ainsi entresoi
nous
nommerons
chassant
le gel des inconsciences douloureuses
étrillant
de roses nos terres basses
Oh ! C'est fort !
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