les
mangeurs de pain
les
buveurs de vin
les
sacrificateurs
trépied
fécond des chairs qui chantent
la
cuisse ici le sein ici la langue –
voyageurs
armés d'une hâte : le retour
même
si la terre n'est plus même si les labours
ont
usé les reins & si les bœufs ont piétiné le fruit libre
je
parle je vis dans la cité du paradoxe je pleure mes mains
bâtissent
un temple qui touche de trop près les dieux – perdue –
mon
corps perdu – seul bien avide célébrant – réclame l'ignorance
du rivage
la
vague chargée de sel qui déposera l'aile sur le roc
le
retour innocent où la joue touchera ta douceur
quel que
soit le ciel – tout empli de nuages ou clair
comme
un râle d'été ou dans la brume sœur
la
brume familière
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