ce
sont des gerbes des panicules des flots de mousse
dans
les buissons les éclairs entêtants d'aubépine & de sorbier
les
vies se bousculent les fossés débordent tout
inspire
la marche la course le vol la nuée d'ailes de jambes & de pattes
bruissements
crevés de cris sexes qui s'ébrouent
les
étoiles pleuvent la pluie d'un vert obscur éclabousse
des
feux d'herbes mouillées . debout au milieu des cascades
oh
brusquement ne sais plus moi humain
quelle
est ma place ce qui m'appartient & me désappartient
ce
qui me saisit & ce que le monde donne droit de saisir
à
ces doigts encerclés d'ombre
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