le
chemin se trace syllabe après syllabe.
sur
la part sèche du mont juste à hauteur de menton
la
richesse rude se dévoile – des trois emmuraillés
une
bâtit son antre de languescorps mêlés
pleur&sang
– Minos Bacchus Christ les vieux cultes vifs.
l'étrangère
n'a rien à dire – figure l'élément indéterminé
flotte
dans la langue de puits & de pierre boit
à
l’œil bleu la vieille eau chante le mot parle le chant &
dans
sa bouche mâche une salive maigre.
sa
poitrine surprend le va-et-vient d'une outre déchirée –
gonfle
de l'éternelle course humaine
puis
brutalement dégonfle : je suis & demain comment
saurai-je si jamais j'ai été ?
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